Les informations relatives aux précautions d'emploi ainsi que la posologie sont détaillées sur la notice du médicament.
NICOTINE EG est indiqué dans le traitement de la dépendance tabagique chez l'adulte pour soulager les symptômes du sevrage nicotinique que l'on ressent lorsqu'on arrête de fumer, notamment les envies irrésistibles de fumer L'arrêt définitif du tabac est l'objectif ultime du traitement NICOTINE EG doit de préférence être utilisé en association avec un programme d'accompagnement
Marque | EG LABO |
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Conseils d’utilisation | Posologie Au cours du traitement par NICOTINE EG, il faut impérativement s'abstenir de fumer Adultes et patients âgés Le tableau ci-dessous indique le schéma posologique recommandé pour le pulvérisateur buccal pendant le traitement complet (Étape I) et pendant la période d'arrêt progressif du traitement (Étape II et Étape III) Il est possible de prendre 4 pulvérisations maximum par heure Ne pas dépasser 2 pulvérisations par prise Ne pas dépasser 64 pulvérisations (4 pulvérisations par heure, pendant 16 heures) par période de 24 heures Étape I : Semaines 1 à 6 Utiliser 1 ou 2 pulvérisations aux moments habituels de consommation de tabac ou en cas d'envie irrésistible de fumer Si l'envie persiste quelques minutes après une pulvérisation, utiliser une deuxième pulvérisation Si 2 pulvérisations sont nécessaires, les doses ultérieures peuvent comporter 2 pulvérisations consécutives La plupart des fumeurs doivent utiliser 1 ou 2 pulvérisations toutes les 30 minutes à 1 heure Étape II : Semaines 7 à 9 Commencer à réduire le nombre quotidien de pulvérisations À la fin de la Semaine 9, le nombre moyen de pulvérisations par jour doit être égal à la MOITIÉ de celui de l'Étape I Étape III : Semaines 10 à 12 Continuer à réduire le nombre quotidien de pulvérisations de manière à atteindre un nombre maximal de 4 pulvérisations par jour à la Semaine 12 Lorsque les sujets n'utilisent plus que 2 à 4 pulvérisations par jour, ils peuvent arrêter d'utiliser le pulvérisateur buccal Exemple : en cas de consommation moyenne de 15 cigarettes par jour, il convient d'utiliser 1 à 2 pulvérisations au moins 15 fois par jour Pour s'abstenir de fumer après l'Étape III, les sujets peuvent continuer à utiliser le pulvérisateur buccal lorsque l'envie de fumer est intense En cas de besoin impérieux de fumer, utiliser une pulvérisation, avec une seconde pulvérisation si la première ne produit pas d'effet après quelques minutes Au cours de cette période, ne pas utiliser plus de quatre pulvérisations par jour En général, il est déconseillé d'utiliser le pulvérisateur buccal au-delà de 6 mois Certains ex-fumeurs doivent utiliser le pulvérisateur buccal pendant plus de six mois afin d'éviter les rechutes Garder un pulvérisateur buccal en réserve en cas d'envie soudaine et irrépressible de fumer Population pédiatrique : ce médicament ne doit pas être administré aux personnes de moins de 18 ans Aucune donnée n'existe sur le traitement des adolescents de moins de 18 ans avec ce médicament Mode d'administration Après amorçage de la pompe, ouvrir la bouche et placer l'embout du pulvérisateur aussi près que possible de celle-ci Appuyer fermement sur la partie supérieure du distributeur pour libérer une dose dans la bouche, en évitant les lèvres Il est recommandé de ne pas inhaler lors de la pulvérisation afin que le produit n'entre pas dans les voies respiratoires Pour de meilleurs résultats, éviter de déglutir pendant les quelques secondes qui suivent la pulvérisation S'abstenir de manger et de boire lors de la pulvérisation buccale Un service de conseils et d'accompagnement améliorera les chances de succès |
Contre-indications | · Hypersensibilité à la nicotine ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6 1 · Enfants de moins de 18 ans · Personnes n'ayant jamais fumé |
Précautions d’emploi | Ce médicament ne doit pas être utilisé par les non-fumeurs Les bénéfices de l'arrêt du tabac sont plus importants que les risques associés à l'usage correct du traitement de substitution nicotinique (TSN) Une évaluation du rapport bénéfice/risque doit être faite par un professionnel de la santé qualifié pour les patients présentant les pathologies suivantes :. Maladies cardio-vasculaires : les fumeurs dépendants présentant un antécédent récent d'infarctus du myocarde, d'angor instable ou s'aggravant, notamment d'angor de Prinzmetal, d'arythmies cardiaques sévères, d'accident vasculaire cérébral et/ou souffrant d'hypertension non contrôlée doivent être encouragés à arrêter de fumer par des méthodes non pharmacologiques (un programme d'accompagnement par exemple) En cas d'échec, le pulvérisateur buccal peut être envisagé Cependant, en raison du nombre limité de données relatives à la sécurité d'emploi dans ce groupe de patients, cela ne peut intervenir que sous surveillance médicale étroite. Diabète : il est recommandé aux patients souffrant de diabète de surveiller plus étroitement leur glycémie lorsqu'ils arrêtent de fumer et qu'une thérapie de remplacement de la nicotine est mise en place car la libération de catécholamines induite par la réduction des apports de nicotine peut affecter le métabolisme des glucides. Réactions allergiques : sensibilité aux ?dèmes de Quincke et à l'urticaire. Insuffisance rénale et hépatique : utiliser avec précaution chez les patients souffrant d'insuffisance hépatique modérée à sévère et/ou d'insuffisance rénale sévère car la clairance de la nicotine et de ses métabolites peut être réduite, ce qui peut augmenter le risque d'effets indésirables. Phéochromocytome et hyperthyroïdie non contrôlée : utiliser avec précaution chez les patients souffrant d'hyperthyroïdie non contrôlée ou de phéochromocytome car la nicotine provoque la libération de catécholamines. Troubles gastro-intestinaux : chez les patients souffrant d'?sophagite ou d'ulcères gastriques ou peptiques, la nicotine peut exacerber les symptômes, et les traitements oraux de substitution nicotinique doivent être utilisés avec précaution Population pédiatrique Danger pour les enfants : les doses de nicotine tolérées par les fumeurs peuvent provoquer une intoxication sévère, voire mortelle, chez les enfants Ne pas laisser les produits contenant de la nicotine à un endroit où ils pourraient être manipulés ou ingérés par des enfants, voir rubrique 4 9 Surdosage Transfert de dépendance : un transfert de dépendance peut apparaître, mais à la fois moins nocif et plus facile à combattre que la dépendance au tabac Arrêt du tabac : les hydrocarbures aromatiques polycycliques présents dans la fumée du tabac provoquent le métabolisme des médicaments métabolisés par le CYP 1A2 (et éventuellement par le CYP 1A1) L'arrêt du tabac peut provoquer le ralentissement du métabolisme de ces médicaments et, par conséquent, une augmentation de leur concentration dans le sang Cela peut avoir une importance clinique pour les produits dont la marge thérapeutique est étroite ; par exemple, la théophylline, la tacrine, la clozapine et le ropinirole Les concentrations plasmatiques d'autres médicaments métabolisés en partie par le CYP1A2 ; par exemple, l'imipramine, l'olanzapine, la clomipramine et la fluvoxamine, peuvent également augmenter lors de l'arrêt du tabac, mais il y a un manque de données à ce sujet et la signification clinique éventuelle de cet effet pour ces médicaments est inconnue Les données limitées disponibles indiquent que le métabolisme de la flécaïnide et de la pentazocine pourrait également être induit par la consommation de tabac Excipients : Ce médicament contient 7 mg d'alcool (éthanol) par pulvérisation La quantité dans une pulvérisation de ce médicament équivaut à moins de 1 ml de bière ou 1 ml de vin La faible quantité d'alcool contenue dans ce médicament n'est pas susceptible d'entraîner d'effet notable Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par pulvérisation, c -à-d qu'il est essentiellement « sans sodium » Ce médicament contient 10,5 mg de propylène glycol par pulvérisation Ce médicament contient 0,018 mg d'alcool benzylique par pulvérisation L'alcool benzylique peut provoquer des réactions allergiques Ne pas vaporiser le contenu du pulvérisateur buccal dans les yeux |
Âge | Adulte |
nicotine 13,60 mg