Marque | NIQUITIN |
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Conseils d’utilisation | Réservé à l’adulte à partir de 18 ans. Posologie Population pédiatrique NIQUITINMINIS MENTHE FRAICHE 1,5 mg SANS SUCRE, comprimé à sucer édulcoré à l’acésulfame potassique ne doit pas être utilisé chez les enfants âgés de moins de 18 ans sans prescription médicale. . La sécurité et l’efficacité de NIQUITINMINIS MENTHE FRAICHE 1,5 mg SANS SUCRE, comprimé à sucer édulcoré à l’acésulfame potassique chez les enfants âgés de moins de 18 ans n’ont pas été établies. Adultes et sujets âgés Le comprimé à sucer dosé à 1,5 mg est indiqué chez les fumeurs faiblement ou moyennement dépendants à la nicotine. · Arrêt complet du tabac Une prise en charge adaptée améliore les chances de succès à l'arrêt du tabac. Le traitement de la dépendance à la nicotine se fait habituellement en 3 étapes. Etape 1 : Semaines 1 à 6 Phase initiale de traitement 1 comprimé à sucer toutes les 1 à 2 heures Etape 2 : Semaines 7 à 9 Suivi du traitement 1 comprimé à sucer toutes les 2 à 4 heures Etape 3 : Semaines 10 à 12 Sevrage tabagique 1 comprimé à sucer toutes les 4 à 8 heures Pour aider à la poursuite du sevrage après les 12 semaines: 1 à 2 comprimés à sucer par jour seulement en cas de tentations fortes. Pendant les semaines 1 à 6, la posologie doit être au moins de 9 comprimés à sucer par jour. Le nombre de comprimés à sucer ne doit en aucun cas dépasser 15 par jour. · Abstinence temporaire du tabac Sucer un comprimé chaque fois que l'envie de fumer apparaît. Le nombre de comprimé dosé à 1,5 mg ne doit pas dépasser 15 comprimés par jour. Une prise en charge adaptée améliore les chances de succès à l'arrêt du tabac.Il est recommandé de demander de l’aide et le conseil d’un professionnel de santé à chaque étape de la démarche d’arrêt du tabac. · Réduction tabagique Dans la mesure du possible, alterner les comprimés à la nicotine et les cigarettes. Sucer un comprimé dès que l'envie de fumer apparaît afin de réduire au maximum la consommation de cigarettes et rester aussi longtemps que possible sans fumer. Le nombre de comprimés à sucer par jour est variable et dépend des besoins du patient. Néanmoins, il ne doit pas dépasser 15 par jour. Si une réduction de la consommation de cigarettes n'a pas été obtenue après 6 semaines de traitement, il est recommandé de prendre conseil auprès d'un professionnel de santé. La réduction de la consommation du tabac doit conduire progressivement le patient à un arrêt complet du tabac. Cet arrêt doit être tenté le plus tôt possible dans les 6 mois suivant le début du traitement. Si au-delà de 9 mois après le début du traitement, la tentative d'arrêt complet du tabac a échoué, il est recommandé de prendre conseil auprès d'un professionnel de santé. Il est recommandé de ne pas utiliser les comprimés à sucer au-delà de 6 mois. Mode d’administration Le comprimé à sucer doit être placé dans la bouche où il va se dissoudre. Il doit régulièrement être déplacé d'un côté de la bouche à l'autre, jusqu'à dissolution complète (environ 10 minutes). Le comprimé ne doit pas être mâché ou avalé, car la nicotine libérée progressivement doit être absorbée par la muqueuse buccale. Il faut s'abstenir de boire ou de manger lorsque le comprimé est dans la bouche. |
Contre-indications | · Non-fumeur ou fumeur occasionnel. · Hypersensibilité à la nicotine ou à l'un des excipients |
Précautions d’emploi | Mises en garde Pour garantir les meilleures chances de succès, l’utilisation de ce médicament doit s’accompagner d’un arrêt total de la consommation du tabac. · En raison des effets pharmacologiques de la nicotine, certaines pathologies nécessitent un avis médical ainsi qu'une surveillance médicale: o hypertension artérielle sévère, angor, maladie cérébrovasculaire, artériopathie périphérique oblitérante, insuffisance cardiaque, o diabète, hyperthyroïdie ou phéochromocytome o insuffisance hépatique et/ou rénale sévère, o ulcère gastrique ou duodénal en évolution, o antécédents de convulsions. En cas d'infarctus récent du myocarde, d'angor instable ou s'aggravant (y compris angor de Prinzmetal), d’arythmies cardiaques sévères, d'hypertension artérielle non contrôlée ou d'accident vasculaire cérébral récent, il convient de toujours recommander d'abord l'arrêt de la consommation de tabac sans aide pharmacologique mais avec un soutien psychologique chez ces patients qui sont considérés comme étant hémodynamiquement instables. En cas d'échec, l'utilisation de ce médicament peut être envisagée ; cependant, les données de sécurité clinique chez ces patients étant limitées, l'initiation du traitement ne devra se faire que sous surveillance médicale stricte. S’il y a une augmentation cliniquement significative des problèmes cardiovasculaires ou d’autres effets pouvant être attribués à la nicotine, la prise des comprimés à sucer doit être réduite ou arrêtée. L’association de plusieurs formes de substituts nicotiniques ne doit pas être utilisée chez les sujets ayant une maladie cardiovasculaire sans une évaluation préalable de la balance bénéfice/risque par un professionnel de santé. Diabète : La glycémie peut varier de façon plus importante à l’arrêt du tabac, avec ou sans traitement par des substituts nicotiniques. Par conséquent, chez les diabétiques, il est important de contrôler la glycémie plus régulièrement lors de l’utilisation de ce médicament. Convulsions : le rapport bénéfice/risque doit être soigneusement évalué avant utilisation de ce médicament chez les sujets prenant un traitement anticonvulsivant ou ayant des antécédents d’épilepsie, des cas de convulsions ayant été rapportés en association avec la nicotine. Insuffisance rénale et hépatique : utiliser avec précaution chez les patients présentant des insuffisances hépatique et/ou rénale modérées à sévères car la clairance de la nicotine et de ses métabolites peut être diminuée s’accompagnant d’une potentielle augmentation des effets indésirables. Phéochromocytome et hyperthyroïdie non contrôlée : utiliser avec précaution chez les patients présentant une hyperthyroïdie non contrôlée ou un phéochromocytome car la nicotine peut entrainer la libération de catécholamines. Troubles gastro-intestinaux : L’ingestion de nicotine peut aggraver les symptômes des personnes souffrant d’œsophagite, d’inflammation buccale ou pharyngée, de gastrite, d’ulcère gastrique ou gastroduodénal. Arrêt du tabagisme : les hydrocarbures aromatiques polycycliques présents dans la fumée de tabac induisent le métabolisme de médicaments catalysés par le cytochrome P1A2 (et sans doute le cytochrome P1A1). Lorsqu’un fumeur arrête de fumer, cela peut ralentir le métabolisme et induire une augmentation de ces produits dans le sang. La nicotine est une substance toxique. Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants. En effet, la dose thérapeutique destinée à l'adulte pourrait provoquer une intoxication grave voire mortelle chez l'enfant. Un transfert de la dépendance à la nicotine peut se produire. Cependant, celle-ci reste marginale. Excipients : Ce médicament contient moins d’1 mmol de sodium (23 mg) par comprimé à sucer, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ». |
Âge | Adulte |
nicotine 1,5 mg sous forme de : résinate de nicotine 7,500 mg
Mannitol, alginate de sodium, calcium polycarbophile, carbonate de sodium anhydre, gomme xanthane, stéarate de magnésium, acésulfame potassique, bicarbonate de potassium, arôme « Takasago saveur masquante », arôme menthe poivrée, arôme menthol.