Le début de la pathologie veineuse, dû à une « mauvaise circulation sanguine » est très insidieux. Elle commence avec des picotements et une sensation douloureuse de lourdeurs dans les jambes, perçue souvent comme banale. Elle ne l’est peut-être pas et peut, en réalité, être la signature de l’installation de la maladie veineuse chronique, correspondant au stade C0 selon la Classification Etiologique Anatomique Physiopathologique.

Le maître-mot : prévenir !

C’est dès ce stade initial (C0), auquel il convient donc d’être attentif, que la compression à l'aide de bas médicaux devient une précieuse alliée afin d’éviter l’évolution vers les stades successifs de la maladie : varices (C2), œdèmes (C3), puis troubles plus graves jusqu’à l’ulcère (C6). L’évolution vers ces stades, avec l’apparition de signes physiques de plus en plus caractéristiques, est généralement inéluctable sans une prise en charge adaptée, simple au demeurant puisque le port de bas de compression peut contenir (au sens propre) l’évolution de la maladie.

Traiter les tout premiers symptômes, en ne négligeant pas l’apparition de douleurs dans les jambes, peut ainsi parfois suffire à éviter le recours à une intervention chirurgicale, telle la sclérothérapie, qui nécessairement s’imposera avec l’aggravation de la maladie. Si ces bas médicaux de compression ne suffisent pas à eux seuls à endiguer la pathologie veineuse, et donc à jouer le rôle préventif, ils interviendront par la suite en complément des traitements curatifs (notamment chirurgicaux).

 

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Des risques majeurs… à anticiper !

Sachant que le déni des symptômes initiaux de jambes lourdes et/ou douloureuses peut conduire jusqu’à l’embolie pulmonaire - en cas de thrombose veineuse profonde, connaître les risques majeurs encourus est vital.

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  •  Due à la présence d’un caillot de sang dans une veine, le plus souvent des membres inférieurs, la thrombose veineuse (plus connue sous le nom de phlébite) peut être sans gravité lorsqu’elle est isolée et qu’il s’agit d’une phlébite superficielle (paraphlébite).
  • En revanche, la phlébite profonde, caractérisée par la présence d’un thrombus dans une veine traversant un muscle (souvent au niveau du mollet), peut quant à elle être à l’origine d’une embolie pulmonaire.

Or les stades de la classification CEAP sont étroitement liés à la gravité de la thrombose : en effet les varices (stade C2) favorisent la survenue des paraphlébites tandis qu’une gêne à la circulation veineuse et/ou des troubles de la coagulation seront eux à l’origine des phlébites profondes. Et rappelons que l’c chronique peut-être secondaire à une thrombose profonde, les facteurs impliqués étant communs.

Prévenir et anticiper pour éviter le pire s’impose donc comme une évidence !