Les modes de transmission du coronavirus 

La transmission du virus peut s’effectuer par voie aérienne, lors de contacts étroits avec un malade par l’inhalation de gouttelettes infectieuses émises lors d’éternuements ou de toux, ou par contact avec des surfaces fraîchement contaminées par ces sécrétions. Généralement les coronavirus ne survivent que quelques heures dans le milieu extérieur, toutefois, on ne sait pas combien de temps ce nouveau virus peut survivre en dehors du corps humain.

Les symptômes du virus

Dans la majorité des cas identifiés, les premiers symptômes se manifestent environ 3 à 7 jours après l’infection :  de la fièvre, de la toux, des maux de gorge, des difficultés respiratoires, des douleurs musculaires et de la fatigue. Ils prennent l’apparence d’un syndrome grippal. «Des symptômes digestifs et oculaires (conjonctivite) ont également été observés chez certains cas confirmés», indique l’agence Santé publique France sur son site internet. Tous ces symptômes guérissent spontanément.

 

Survient dans les cas les plus graves,  une pneumonie sévère, un syndrome de détresse respiratoire aiguë ou encore un choc septique pouvant conduire au décès.

 

Pourtant, Il semble qu’un nombre important de personnes développent des formes très légères (rhumes) ou asymptomatiques de la maladie, ce qui rend très difficile (pour ne pas dire impossible) leur identification.

 

Les préventions du COVID-19

Comme pour la grippe ou tout autre virus, la meilleure mesure de protection reste le lavage régulier des mains, plusieurs fois par jour avec du savon (sous forme liquide si possible) et de l’eau car la plupart des agents infectieux sont manuportés ; Nos mains rentrent en contact jusqu’à 3000 fois avec notre visage en une seule journée, et le nez, les yeux comme la bouche sont des portes d’entrée pour les virus et les bactéries.

 

À défaut de disposer de savon et d’un peu d’eau, notamment en extérieur, le recours à des gels ou solutions hydroalcooliques permet d’empêcher une possible transmission par contact en isolant votre peau du contact des surfaces . En revanche, s’ils ont des propriétés antibactériennes, fongicides et ou antivirale, ils ne nettoient pas votre peau : n’hésitez donc pas à vous laver les mains dès votre arrivée à votre domicile, votre lieu de travail ou lieu de rendez-vous.

Ensuite, pour quelques temps, renoncez à serrer les mains ou faire la bise à vos proches. Vous protègerez ainsi votre entourage, professionnel comme privé, et en particulier les personnes les plus fragiles (nos aînés, les malades chroniques, les femmes enceintes, les nourrissons…). Nous nous sentirons certes un peu moins heureux quelques temps mais c’est pour la bonne cause ! 

 

Pour finir, si vous êtes actuellement un peu souffrant ( un gros rhume, une suite de grippe…), évitez de sortir et aérez régulièrement le lieu où vous vous trouvez. S’il vous reste des masques chirurgicaux, portez-en un pour sortir ou en présence de votre entourage. Et si vous éternuez , utilisez des mouchoirs jetables ou , si vous n’en avez pas sur l’instant, éternuez dans votre coude (et croisez les bras moins souvent)

         Sources : Solidarites-sante.gouv.fr

 

Les utilités des masques de protection

Depuis le 5 mars, tous les stocks de masques chirurgicaux ( de type FFP1) et les masques de protection ( de type FFP2) sont réquisitionnés par l’état jusqu’au 31 mai pour être distribués en priorité aux professionnels de santé .

Les premiers piègent les gouttelettes de salive lors de l'expiration de celui qui le porte. Ils doivent être portés par le patient contagieux pour éviter de contaminer son entourage. 

Les seconds sont constitués de plusieurs couches filtrant les particules de l'extérieur vers l'intérieur, évitant à ceux qui les portent d’ inhaler des virus en suspension dans l'air. Pour une protection efficace, il faut respecter la durée de vie du filtre (4 à 8h), bien les appliquer sur les ailes du nez pour une parfaite étanchéité, et les jeter après usage.

 

Les gestes barrières en rentrant du voyage…

Si vous séjournez ou avez séjourné dans une zone où circule activement le virus dans les 14 jours qui précèdent, il convient de  :

  • Surveiller votre température 2 fois par jour
  • Surveiller l’apparition de symptômes d’infection respiratoire (toux, difficultés à respirer…)
  • Se laver les mains régulièrement et utilisez une solution hydroalcoolique
  • Éviter tout contact avec les personnes fragiles
  • Éviter de fréquenter des lieux où se trouvent des personnes fragiles (hôpitaux, maternités, structures d’hébergement pour personnes âgées…)
  • Éviter toute sortie non indispensable (grands rassemblements, restaurants, cinéma…)

En l’absence de symptômes, vous pourrez reprendre le travail. 

En cas de fièvre ou sensation de fièvre, toux, difficultés à respirer :

  • Contactez rapidement le SAMU centre 15 en signalant votre voyage
  • Ne vous rendez pas directement chez le médecin, ni aux urgences de l’hôpital

 

Faut-il s’alarmer du coronavirus ? …

La situation est grave, certes, mais elle n’est pas désespérée : le 24 février dernier, une étude publiée dans la revue JAMA par des chercheurs chinois révélait que sur 44 6 72 cas confirmés en Chine, 80.9% présentaient des symptômes légers , 13,8 % des symptômes sévères et 4.7%   la forme de la maladie la plus sévère. Et selon un décompte quotidien effectué par l’université américaine Johns Hopkins, plus de la moitié des 100 000 cas positifs sont déjà guéris .

 

Il faut donc rester pragmatique. Aussi bénin que le virus de la grippe saisonnière, le coronavirus Covid-19 s’avère plus mortel par sa forme sévère chez les personnes à risque. « Les patients à risque, ce sont ceux qui ont des maladies cardiaques graves, des maladies respiratoires sévères, par exemple des bronchopneumathies chroniques obstructives (BPCO) avancées » selon Jean-Christophe Lucet , chef de service de l’unité de prévention et contrôle de l’infection à l’hôpital Bichat-Claude-Bernard, à Paris.

 

Il faut donc se protéger et protéger les plus fragiles en respectant les gestes barrières et les mesures de précautions instaurées. C’est le seul moyen de limiter le nombre de cas supplémentaires.

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