1 Cigarette fumée = 1 minute de vie perdue.¹ C’est le constat alarmant qui nous rappelle que le tabac est dangereux pour notre santé. En effet, le tabac est responsable chaque année de 75 000 décès en France², ce qui en fait un enjeu de santé publique majeur.
En France, on compte plus de 12 millions de fumeurs quotidiens², alors même que le tabac est nocif et peut provoquer de multiples problèmes de santé tels que cancer du poumon, diabète, infections dentaires, hypertension, etc. La fumée de cigarette est en effet très toxique et contient plus de 4 000 substances chimiques³, en partie responsables de ces maux. Ces substances chimiques présentes dans la fumée vont donc se disperser dans l’air et peuvent aussi atteindre l’entourage du fumeur : c’est le tabagisme passif.
Le tabagisme passif est responsable de 1,2 million de morts chaque année dans le monde⁴. Protéger son entourage et se protéger des méfaits du tabac est donc essentiel pour obtenir une hygiène de vie saine.
Les bénéfices à l’arrêt du tabac sont nombreux et se font ressentir rapidement⁵ : en 48h, le goût et l’odorat s’améliorent ; en 2 semaines, le risque d’infarctus du myocarde diminue ; en 3 mois, la toux et la fatigue diminuent, on récupère son souffle, etc. De quoi rester motivé à ne pas fumer !
Pourquoi est-il difficile d’arrêter de fumer ?
La cigarette est une source de nombreux plaisirs et les fumeurs peuvent en devenir dépendants. Il existe en effet trois types de dépendance au tabac⁶.
• La dépendance comportementale : le tabac est associé à des circonstances, à des personnes et à des lieux qui suscitent l’envie de fumer. Allumer une cigarette fait partie en quelque sorte d’une routine (avec le café, en fin de repas, à la pause, en soirée…).
• La dépendance psychologique : la nicotine contenue dans le tabac présente plusieurs effets psychoactifs : plaisir, détente, stimulation intellectuelle, action anxiolytique, effet antidépresseur et coupe-faim. Cette dépendance peut apparaître rapidement dès les premières cigarettes et varie d’un fumeur à l’autre.
• La dépendance physique : due essentiellement à la présence de nicotine, elle se traduit par une sensation de manque qui se manifeste différemment d’un fumeur à l’autre. Les symptômes les plus fréquemment cités par les fumeurs sont : irritabilité, nervosité, agitation, sommeil perturbé, humeur dépressive, troubles de la concentration, et pulsions fortes à fumer. Pour surmonter cette dépendance, les substituts nicotiniques peuvent être utiles.
Sevrage tabagique : quels sont les traitements efficaces ?
Les thérapies comportementales et cognitives
Il s’agit d’un accompagnement psychologique conçu pour aider le fumeur à modifier ses habitudes comportementales. Cette approche peut être efficace pour éviter de « craquer » face à la tentation d’une cigarette en présence d’autres fumeurs, pour dissocier la cigarette de moments spécifiques comme la consommation de café, et pour apprendre à gérer le stress sans avoir recours au tabac.
L’entretien motivationnel
Il a pour objectif de susciter ou de renforcer la motivation du patient et l’aider ainsi à changer son comportement. Il repose sur un partenariat entre le professionnel de santé et le patient. Coopératif et collaboratif, cet entretien favorise l’évocation du changement, les bénéfices attendus et valorise l’autonomie. Il évite la confrontation ou la persuasion.
Par rapport au conseil minimal d’arrêt du tabac, l’entretien motivationnel augmente la probabilité de l’arrêt de la consommation de tabac⁸.
Arrêt du tabac en groupe : saisissez l’opportunité avec le Mois Sans Tabac
L’arrêt du tabac en groupe, comme dans le cadre d’initiatives telles que le #MoisSansTabac, offre des avantages notables. Des études menées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et Santé publique France montrent que la dynamique de groupe améliore considérablement les chances de réussite du sevrage tabagique. Chaque année, en novembre, #MoisSansTabac se déploie en tant que défi collectif : arrêter de fumer pendant un mois multiplie par 5 les chances de succès.
Pour bénéficier d’un accompagnement personnalisé, de conseils et d’un suivi tout au long de votre parcours, inscrivez-vous sur la plateforme #MoisSansTabac de Tabac Info Service.
Vous recherchez de l’aide et des informations : rendez-vous sur Tabac info service au 3989
Grâce au 3989, accessible sur le site tabac-info-service.fr, vous pouvez bénéficier d’un accompagnement téléphonique personnalisé via la ligne 3989. Le site permet également aux utilisateurs d’accéder à un suivi individualisé dans leur parcours d’arrêt du tabac, ou pour leurs proches, par le biais de la messagerie intégrée à Tabac Info Service⁹.
Les traitements substitutifs nicotiniques
Pour réussir un sevrage tabagique, il est essentiel de traiter la dépendance à la nicotine, souvent sous-estimée. Les substituts nicotiniques jouent un rôle clé dans ce processus en doublant les chances d’arrêt par rapport à la seule volonté du patient.
Le principe des substituts est d’apporter de la nicotine de manière contrôlée, afin que le fumeur ne ressente pas les symptômes de manque physique. Progressivement, le besoin de nicotine diminue jusqu’à disparaître complètement. En moyenne, ce traitement dure entre 3 et 6 mois, mais peut être prolongé si nécessaire. Selon les recommandations de la Haute Autorité de Santé, les substituts nicotiniques doivent être utilisés en première intention pour les personnes souhaitant un accompagnement médical, car ils augmentent considérablement les chances de succès.
Il existe deux grandes catégories qui peuvent s’utiliser seules ou se combiner entre elles :
• Les substituts qui apportent une dose continue de nicotine : Il s’agit des patchs ou timbres qui s’appliquent sur la peau. La nicotine passe alors à travers la peau pour gagner la circulation veineuse.
• Les substituts à action rapide : Il s’agit des formes orales – gommes à mâcher, comprimés, inhaleur, ou nasales – spray. La nicotine passe par la muqueuse buccale (bouche) ou nasale pour atteindre la circulation veineuse.
Quelle que soit leur forme, les substituts nicotiniques ont des dosages en nicotine différents. Les professionnels de santé sont les plus à même de conseiller sur le dosage à choisir en fonction du degré de dépendance.
Les substituts nicotiniques sont remboursés par l’Assurance Maladie. En effet, depuis 2018, certains de ces traitements (des gommes à mâcher, des pastilles et des patchs) sont remboursables à 65 %. La prescription peut être établie par un médecin, un chirurgien-dentiste, une sage-femme, un masseur kinésithérapeute ou un infirmier¹⁰.
FOCUS sur les substituts à action rapide : Gomme anti-tabac
Les gommes anti-tabac sont des substituts nicotiniques à action rapide, spécialement conçus pour apaiser les envies soudaines de fumer. Elles libèrent de la nicotine dans la bouche, qui est ensuite absorbée par les muqueuses buccales, contribuant ainsi à réduire les symptômes de sevrage tels que l’irritabilité, l’anxiété ou les fortes envies de fumer. Ce type de substitut est particulièrement efficace pour gérer les moments critiques, comme après un repas ou lors d’une pause-café. Lorsqu’elles sont utilisées correctement et selon les recommandations de dosage, les gommes anti-tabac offrent un contrôle plus rapide et flexible de la dépendance.
Selon les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et de la Haute Autorité de Santé (HAS), elles peuvent être combinées avec d’autres formes de substituts, comme les patchs, afin de maximiser les chances de succès dans le sevrage tabagique, tout en éliminant les risques liés aux substances toxiques de la combustion du tabac.
FAQ
Est-ce que les gommes sont dangereuses ?
Les gommes font partie des substituts nicotiniques disponibles avec les pastilles ou patchs, sont largement utilisées pour aider à l’arrêt du tabac. Elles fonctionnent en libérant de petites quantités de nicotine dans l’organisme afin de réduire les symptômes de sevrage liés à l’arrêt du tabac, comme les envies fortes, l’irritabilité ou le stress.
D’une manière générale, les substituts nicotiniques comme les gommes sont considérés comme sûrs et efficaces lorsqu’ils sont utilisés correctement. Ils sont recommandés par plusieurs autorités sanitaires, notamment l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et la Haute Autorité de Santé (HAS) en France, pour aider à l’arrêt du tabac. Cependant, comme tout produit de santé, ils ne sont pas sans risques, même s’ils sont bien moindres que ceux liés au tabac.
Existent-ils d’autres traitements médicamenteux que les patchs ?
Les substituts nicotiniques sont variés et peuvent être utilisés pour combler le besoin en nicotine. Ils se présentent sous plusieurs formes de :
• Comprimés à avaler ou à dissoudre ;
• Gommes à mâcher ;
• Inhalateurs ;
• Sprays buccaux.
Tous ces substituts sont disponibles en plusieurs dosages et en Pharmacie, mais il est recommandé de consulter un médecin ou un Pharmacien pour un accompagnement personnalisé, même s’ils sont en vente libre.
Les autres médicaments pour l’arrêt du tabac comprennent deux traitements principaux, disponibles uniquement sur ordonnance, chacun ayant un mode d’action distinct pour aider les fumeurs à réduire leur dépendance :
1) La varénicline
La varénicline se prend sous forme de comprimés (deux fois par jour). Elle agit en remplaçant la nicotine dans le cerveau, ce qui réduit les symptômes de manque et diminue le plaisir de fumer, car elle bloque l’effet de la nicotine sur le circuit de récompense. Ce traitement doit débuter 1 à 2 semaines avant la date d’arrêt du tabac et dure généralement 12 semaines. Une cure supplémentaire peut être envisagée pour maintenir l’abstinence.
En cas de troubles psychologiques avant le démarrage du sevrage, le médecin évalue le bénéfice d’un tel traitement. De même, si des symptômes neuropsychiatriques apparaissent pendant le traitement par varénicline, les personnes doivent arrêter de prendre la varénicline immédiatement et consulter un professionnel de santé pour procéder à une réévaluation du traitement.
La varénicline est disponible uniquement avec une ordonnance. Elle est remboursée par l’Assurance Maladie à 65 %.
À noter que la commercialisation de la varénicline est actuellement suspendue par le laboratoire en raison d’une impureté présente dans le médicament.
2) Le bupropion
Ce médicament agit directement sur les taux naturels de dopamine, ce qui explique son effet sur la dépendance à la nicotine en influençant le circuit de la récompense lié au tabac.
Il se présente sous forme de comprimés, à prendre deux fois par jour avec un intervalle d’au moins 8 heures pour réduire les risques d’effets indésirables, notamment l’insomnie. La seconde prise ne doit pas être faite au moment du coucher.
Le traitement doit commencer avant l’arrêt effectif du tabac, généralement une à deux semaines avant la date d’arrêt prévue. Il est important de noter qu’il existe un risque de convulsions lors de la prise de bupropion, surtout si la personne a des antécédents de convulsions. Par ailleurs, si des troubles du comportement apparaissent durant le traitement, celui-ci doit être interrompu immédiatement et un avis médical est requis.
Avant de débuter le traitement, le médecin évalue la motivation de la personne à arrêter de fumer. La durée du traitement est habituellement de 7 à 9 semaines. En l’absence de résultats après 7 semaines de traitement, il est recommandé de ne pas le poursuivre, car une efficacité future est peu probable.
Le bupropion est disponible uniquement sur ordonnance et n’est pas remboursé par l’Assurance Maladie pour l’aide au sevrage tabagique¹¹.
Quel est le meilleur substitut à la cigarette ?
Les substituts nicotiniques (patchs, pastilles, etc.) sont considérés comme la première ligne de traitement pour arrêter de fumer dans des conditions optimales. Il est recommandé d’utiliser deux formes différentes de substituts, par exemple, un patch combiné à une forme orale (gommes, pastilles, etc.).
La nicotine devient addictive lorsqu’elle est inhalée dans une cigarette ou une cigarette électronique. Dans ces deux cas, elle atteint rapidement le cerveau, déclenchant la libération d’hormones du plaisir, ce qui contribue à la dépendance.
Les substituts nicotiniques libèrent la nicotine de manière plus progressive, avec pour objectif de maintenir une concentration stable dans le sang, facilitant ainsi un sevrage tabagique plus en douceur.
Le choix des substituts dépendra principalement de votre niveau de dépendance.
Quelles sont les étapes essentielles pour arrêter de fumer dans les meilleures conditions ?
• Être motivé et déterminé.
• Réaliser un bilan de votre tabagisme pour déterminer le traitement le plus adapté. De nombreux traitements sont désormais remboursés par l’Assurance Maladie, comme tout autre médicament remboursé, sans besoin d’avancer les frais.
• Adopter des stratégies comportementales pour modifier vos habitudes et prévenir les envies soudaines de fumer.
• Mettre en place des compensations agréables (par exemple, utiliser l’argent économisé pour prendre soin de vous, vous détendre, faire du sport ou pratiquer des loisirs), afin de limiter la frustration.
• Bénéficier du soutien d’un professionnel de santé.
Peut-on mettre un patch après avoir fumé ?
Fumer tout en portant un patch n’est pas interdit, et il est inutile d’enlever le patch pour fumer une cigarette, car la nicotine qui s’est libérée du patch continue de se diffuser. Ainsi, fumer la cigarette ne changera rien : ce sera comme si vous n’aviez pas enlevé le patch. Lorsque vous le remettrez, il risquera de moins bien adhérer et vous pourriez avoir encore plus envie de fumer.
Il est moins risqué de fumer quelques cigarettes en étant patché que de fumer 20 cigarettes sans aide. Cependant, si vous ressentez l’envie de fumer malgré le patch, il y a deux explications possibles :
1) Envies physiques : Cela signifie que la dose de nicotine de votre patch n’est pas suffisante pour vous. Le patch est un excellent outil pour arrêter de fumer, mais la dose doit correspondre à vos besoins. Celle-ci dépend du nombre de cigarettes que vous fumez, mais aussi de l’intensité de votre inhalation. En moyenne, une cigarette libère 1 mg de nicotine, mais si vous inhalez fort, cela peut monter à 2 ou 3 mg par cigarette. Cela affecte la dose de votre patch ! Pour les gros fumeurs, il est parfois nécessaire de poser plusieurs patchs de 21mg, ou d’ajouter des formes orales de nicotine (gommes, pastilles, inhalateurs, ou sprays) en complément.
2) Envies psychologiques ou comportementales : Peut-être que vous avez l’habitude de fumer pour vous donner un coup de boost, surtout lorsque vous vous sentez fatigué. Dans ce cas, respirez de l’air frais, buvez un jus de fruit, étirez-vous, ou changez d’activité pendant quelques minutes. Si l’envie revient régulièrement, pensez à modifier vos habitudes : par exemple, changez d’itinéraire si vous fumez en chemin.
La cigarette électronique est-elle efficace pour arrêter de fumer ?
La cigarette électronique peut être envisagée comme une aide pour réduire ou arrêter la consommation de tabac.
Les e-liquides sont généralement considérés comme moins nocifs que la fumée de cigarette, qui contient plus de 4 000 substances chimiques, dont des irritants, des produits toxiques tels que les goudrons et le monoxyde de carbone, ainsi que plus de 50 substances cancérigènes.
Un fumeur qui se convertit en vapoteur, en utilisant exclusivement la cigarette électronique, réduit son exposition aux substances nocives liées au tabac (fumées, goudrons de nicotine, etc…) et diminue ainsi les risques de maladies associées.
Cependant, à ce jour, il n’existe aucune donnée scientifique fiable concernant l’utilisation spécifique de la cigarette électronique dans un cadre de sevrage, comme la meilleure manière de l’utiliser, les protocoles de réduction, ou les éventuelles combinaisons avec d’autres substituts nicotiniques tels que les patchs. De plus ces e-cigarettes contiennent de la nicotine ; Il est donc fortement recommandé de consulter votre médecin généraliste pour un accompagnement personnalisé et des conseils adaptés à votre situation, de sorte à réellement diminuer votre consommation de nicotine¹⁴.
Quel est le jour le plus dur quand on arrête de fumer ?
Le jour le plus dur lorsqu’on arrête de fumer varie d’une personne à l’autre, mais selon plusieurs études scientifiques, le deuxième jour est souvent le plus difficile. En effet, c’est à ce moment que les symptômes de sevrage, tels que l’irritabilité, l’anxiété, et l’envie intense de fumer, sont les plus intenses. Cela est dû au fait que la nicotine, qui est rapidement éliminée du corps après l’arrêt, entraîne un déséquilibre dans les neurotransmetteurs, ce qui peut provoquer ces symptômes.
Une étude de la National Institute on Drug Abuse (NIDA), une organisation gouvernementale américaine, souligne que la dépendance à la nicotine crée une forte dépendance physique et psychologique, ce qui rend le processus d’arrêt particulièrement difficile dans les premiers jours. Selon la NIDA, bien que le deuxième jour soit souvent le plus difficile, les symptômes de sevrage diminuent généralement après la première semaine.
Sevrage du tabac combien de temps ?
Le processus de sevrage du tabac varie en fonction de chaque individu, mais il est généralement réparti sur plusieurs phases. Les symptômes de sevrage commencent souvent dès les premières heures suivant l’arrêt et peuvent durer de quelques jours à plusieurs semaines.
- Les premiers jours (1 à 3 jours) : Les symptômes sont les plus intenses, car le corps commence à éliminer la nicotine, ce qui peut provoquer des maux de tête, de l’irritabilité, de l’anxiété, et des envies fortes de fumer.
- La première semaine (1 à 7 jours) : La dépendance physique à la nicotine atteint son pic. Les symptômes comme l’anxiété, l’irritabilité, et les troubles du sommeil peuvent persister. Cependant, à partir de la fin de la première semaine, le corps commence à se réadapter.
- Les premières semaines à 3 mois : Bien que la dépendance physique soit en grande partie résolue, la dépendance psychologique peut durer plus longtemps. Les envies de fumer peuvent survenir, surtout dans des situations stressantes ou lorsque des déclencheurs de tabagisme sont présents. Cependant, à ce stade, beaucoup de personnes constatent une amélioration de leur état général, notamment une meilleure respiration et une meilleure qualité de vie.
- Au-delà de 3 mois : Si l’on reste non-fumeur pendant plusieurs mois, les envies de fumer deviennent moins fréquentes et moins intenses. La dépendance psychologique peut persister, mais elle devient plus facile à gérer avec le temps.
Quel est le moyen le plus efficace pour arrêter de fumer ?
Le moyen le plus efficace pour arrêter de fumer combine les substituts nicotiniques (comme les patchs ou gommes) et des médicaments sur ordonnance (varénicline ou bupropion), associés à un soutien comportemental (thérapie cognitivo-comportementale). Cette approche combinée augmente significativement les chances de succès.
Quel est le rôle de votre pharmacie dans votre sevrage tabagique ?
Le rôle du Pharmacien dans le sevrage tabagique est multiple. Il doit d’abord informer le patient sur les différentes stratégies de sevrage disponibles et lui expliquer les moyens d’aide à l’arrêt du tabac, ainsi que leur fonctionnement.
Le Pharmacien vous informera également des risques de sous-dosage ou de surdosage et vous expliquera la manière de réagir si ces situations se présentent. En outre, il vous fournira des conseils pratiques pour préparer votre environnement, modifier vos habitudes de vie, limiter la prise de poids et vous accompagner au mieux dans votre sevrage tabagique.
Si vous choisissez d’arrêter de fumer à l’aide de médicaments, le pharmacien vous orientera vers votre médecin traitant ou une consultation spécialisée en tabacologie. Découvrez également une large sélection de produits pour le sevrage tabagique chez Pharmacie Lafayette, comprenant une sélection de médicaments qui aident à réduire la dépendance à la nicotine et à atteindre vos objectifs de santé.
Sources :
¹ Shaw et al. Time for a smoke? One cigarette reduces your life by 11 minutes, PMC, 2020, 320(7226): 53
² A. Pasquereau et al. PRÉVALENCE NATIONALE ET RÉGIONALE DU TABAGISME EN FRANCE EN 202¹ PARMI LES 18-75 ANS, D’APRÈS LE BAROMÈTRE DE SANTÉ PUBLIQUE France,
³ Quelles sont les conséquences du tabagisme sur la santé ?, Santé Publique France, 15/05/202³
⁴ Tabac, OMS, 25/05/202²
⁵ Pourquoi arrêter de fumer ? Tabac Info Service
⁶ La dépendance au tabac – flyer remis patient – CHU Toulouse : https://www.chu-toulouse.fr/IMG/pdf/DependanceTabac.pdf
⁸ santepubliquefrance.fr/determinants-de-sante/tabac/articles/sevrage-tabagique-quels-sont-les-traitements-efficaces
⁹ ameli.fr/assure/sante/themes/tabac/astuces-arreter-fumer-sevrage
¹⁰ santepubliquefrance.fr/determinants-de-sante/tabac/articles/sevrage-tabagique-quels-sont-les-traitements-efficaces
sante.gouv.fr/prevention-en-sante/addictions/article/dispositif-d-accompagnement-a-l-arret-du-tabac
¹¹ ameli.fr/assure/sante/medicaments/utiliser-recycler-medicaments/utiliser-medicaments-contre-dependance-nicotine
¹² tabac-info-service.fr/questions-reponses
Organisation mondiale de la santé (OMS), Cesser de fumer.
National Institute on Drug Abuse (NIDA) – Why is nicotine so addictive?
Institut national du cancer (INCa) – Les méthodes pour arrêter de fumer