Evitez le stress contreproductif

Par son importance et le poids qu’il fait peser sur leurs épaules, ce premier grade universitaire génère certains désagréments pour nos adolescents : problèmes de sommeil et de mémoire, mauvaise concentration, crises d’anxiété, maux de têtes, maux d’estomac et palpitations… Des phénomènes courants mais bénins qui peuvent venir perturber le bon apprentissage de ces derniers. Heureusement, même dans un laps de temps aussi court, il est possible d’inverser la vapeur et de reprendre le dessus !

Organisez-vous : respirez

Tout d’abord, identifier l’origine du stress : cet exercice est primordial et rend ce dernier étonnamment moins intense.

  • S’il s’agit d’une mauvaise organisation ou d’un manque de révision, il n’est pas trop tard : listez dès à présent les dernières matières à réviser, priorisez les plus urgentes et répartissez-les sur les deux dernières semaines. Réfléchissez notamment à certains sujets d’actualités qui pourraient bien tomber cette année (cela permet d’orienter les révisions pour les plus retardataires). Pensez également à vous aménager des temps de pause et veillez à bien garder vos huit heures de sommeil par nuit, surtout la veille de l’examen.

  • Si vous êtes angoissé, manquez de confiance en vous ou avez peur de perdre tous vos moyens le jour de l’examen, pensez à RES-PI-RER. Quand le corps stresse, la respiration prend un autre rythme.

Voici par exemple un exercice simple qui vous aidera à rétablir un souffle normal et qui vous fera du bien :

  1. placez votre main sur votre ventre,
  2. concentrez-vous sur votre respiration,
  3. inspirez lentement par le nez,
  4. bloquez votre respiration quelques secondes
  5. et soufflez par la bouche.
  6. Et ainsi de suite.

Une chose importante : soyez attentif au mouvement de votre ventre qui gonfle à chaque inspiration.

Complétez votre alimentation

S’agissant de problèmes de sommeil, de mémoire ou de mauvaise concentration, certains compléments alimentaires à base de magnésium ou d’oméga 3 peuvent - associés à une alimentation équilibrée - contribuer à améliorer vos capacités de mémorisation ou bien la qualité de votre sommeil. Côté aliments, privilégiez pendant cette période le poisson, les produits laitiers, les légumineuses, les noix qui contiennent du tryptophane, l’acide aminé précurseur de la sérotonine favorisant la transmission des informations.

Tentez les thérapeutiques douces avec modération

Pour finir, les plus angoissés pourront trouver dans l’homéopathie comme l’aromathérapie une solution pour les aider à mieux gérer leur stress. Si les traditionnelles souches homéopathiques (gelsemium et ignatia) ont fait leurs preuves pour des générations entières, certains complexes à base d’huiles essentielles en diffuseur peuvent aussi apporter détente et relaxation. Certaines plantes ou quelques oligo-éléments représentent également une alternative, dans certaines conditions.

En cas de doute, n’hésitez pas à demander conseil à votre pharmacien ou votre spécialiste !