Grossesse et maternité

La grossesse et la maternité sont des moments importants dans la vie d’une femme, mais malgré leurs avantages évidents, ils présentent aussi quelques inconvénients.

Les fuites urinaires peuvent être l'un d’entre eux, car cela touche 30% des femmes enceintes.

Pourquoi les fuites urinaires se manifestent-t-elles pendant la grossesse ?

Pendant la grossesse, la fréquence et le volume des urines augmentent.

Alors qu’au cours des 1er et 2ème trimestre la quantité d’urine évacuée par écoulement est beaucoup plus importante qu’auparavant, au 3ème trimestre celle-ci baisse, tout en étant beaucoup plus fréquente.

De plus, un besoin d’uriner pendant la nuit apparaît vers la fin de la grossesse chez 2/3 des femmes.

Pour prévenir les fuites urinaires, il est recommandé de faire attention à son poids. Une prise de poids excessive étant un facteur de risque surajouté d'incontinence urinaire durant la grossesse.

Il est également important de lutter contre la constipation, cette perturbation étant un fort risque d'incontinence urinaire ; à l'effort pendant la grossesse.

Nos conseils pour réduire les symptômes d'une vessie sensible :

  • Buvez beaucoup d’eau, même si vous souffrez de fuites urinaires !
  • Allez aux toilettes dès que vous en ressentez l’envie. Surtout, ne vous retenez pas ! Cela peut entrainer de graves problèmes de santé.
  • Privilégiez le café décaféiné, le thé et les boissons sans alcool.
  • Faites attention aux fruits et légumes diurétiques tels que les oranges, les tomates, les carottes…
  • Privilégiez une alimentation riche en fibres, qui contribuera à une meilleure digestion.
  • Faites attention à votre poids : le surpoids augmente la pression sur la vessie.
  • Pratiquez des exercices sollicitant le périnée.
  • Utilisez des protège-slips adaptés à votre écoulement.

Que se passe-t-il après l’accouchement ?

Les fuites urinaires sont fréquentes après l’accouchement ! Inutile donc de s’inquiéter, car celles-ci diminuent de façon spontanée au cours des semaines suivantes. Ce phénomène peut perdurer jusqu’à 3 mois après l’accouchement.

Cependant, si les fuites urinaires perdurent davantage, une rééducation du périnée devient impérative.

Les séances de rééducation permettent de retrouver un tonus musculaire permettant de verrouiller le périnée par contraction anticipée lors des efforts engendrés.

Les causes des fuites urinaires chez la femme et l’homme:

  • 1 femme sur 4 est touchée par les fuites urinaires.

Les principales causes de l’incontinence urinaire chez la femme sont :

- Le changement de la position de l’utérus à cause de tumeurs ou de l’affaiblissement du plancher pelvien qui maintient l’appareil urinaire.

- La surcharge des muscles pelviens par : surpoids, grossesse, multiples accouchements, ménopause, infections urinaires, changements hormonaux.

  • 1 homme sur 8 souffre de fuites urinaires.

Les causes les plus fréquentes sont liées :

- aux interventions chirurgicales.

- à un mode de vie sédentaire ou au surpoids qui entraine une grande pression sur la vessie.

-aux maladies de la vessie.

-à la consommation de fruits et légumes diurétiques.

- à l’andropause, qui correspond à l’ensemble des symptômes physiologique liées à la baisse des hormones sexuelles comme la testostérone chez l’homme, à partir de 45 ans.

Les causes des fuites urinaires chez l'enfant

L’apprentissage de la propreté n’est pas quelque chose d’inné. Le contrôle de la vessie et la mise en place des mécanismes nécessaires se fait au cours du développement de l’enfant. La majorité des enfants acquièrent la propreté entre 3 à 5 ans. La propreté nocturne, elle, met un peu plus de temps à se mettre en place. 

Les 2 principaux types de troubles sont :

  • L’incontinence urinaire fait allusion aux fuites incontrôlées et de petite quantité, qui ont lieu quand l’enfant est conscient.

  • L’énurésie nocturne fait références aux émissions involontaires, incontrôlées et inconsciente d’urine pendant le sommeil. L’enfant urine complètement et normalement sans s’en rendre compte. Avant 5 ans, cela est juste un petit accident sur le chemin de la propreté. On ne peut pas parler d’énurésie.  Au-delà de cet âge, l’utilisation de ce terme est possible et même fréquente : 15% des enfants sont encore énurétiques à 5 ans, 5% à 10 ans, et 1% à 15 ans. 

 

Pour plus d’informations, demandez conseil à votre pharmacien.