Aujourd’hui en Europe, 1 enfant sur 5 est en surpoids ou obèse et présente un risque accru de développer des maladies chroniques telles que des troubles cardiaques ou un diabète.

Classée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) comme épidémie mondiale, l’obésité est une maladie complexe, dont la prévalence a fortement augmenté en une vingtaine d’années.

L’obésité, en quelques mots

L’obésité chez l’adulte se traduit par un indice de masse corporelle (IMC) supérieur à 30 kg/m2, tandis que le surpoids correspond à un IMC de 25 à 29,9 kg/m2. Chez les enfants, le surpoids et l’obésité sont identifiés à l’aide de courbes de croissance et de seuils d’IMC ajustés.

Cette maladie dépend de facteurs à la fois génétiques et environnementaux : si les gènes conditionnent la propension au surpoids, si le régime alimentaire et l’activité physique déterminent dans quelle mesure cette tendance risque de se concrétiser, l’environnement influence les comportements.

De bonnes et raisonnables habitudes alimentaires ainsi que la pratique d’une activité physique régulière permettent de lutter efficacement et à long terme contre l’obésité infantile, résultat bien souvent plus difficile à obtenir chez l’adulte.

Acquérir de bonnes habitudes alimentaires

Les préférences alimentaires se constituent pour chacun d’entre nous dans les premières années de notre existence, jusqu’à peu près l’âge d’entrer à l’école (soit vers six, sept ans). L’aversion pour la catégorie d’aliments que représentent les légumes semble universelle, l’être humain n’appréciant visiblement pas l’amertume qu’ils procurent lors de leur introduction dans l’alimentation.

L’attitude des parents dans cette situation, ainsi que l’exemple qu’ils donnent par leurs propres habitudes alimentaires, s’avéreront alors déterminants : il faudra ainsi se montrer fermes, investis mais pas autoritaires, permettant de temps à autre aux enfants de goûter en quantité adaptée certains aliments savoureux mais pauvres en nutriments.

Ne pas les forcer, les encourager, quitte à leur offrir une récompense non alimentaire (comme un autocollant), leur présenter à plusieurs reprises (5 à 10 fois) les fruits et légumes de manière attractive sont autant d’occasion d’emporter leur adhésion. Ajouté à cela, un repas pris en famille dans une ambiance calme et-détendue leur permet non seulement d’apprécier le fait de manger mais aussi de leur donner confiance en eux pour déterminer s’ils ont faim ou sont rassasiés.

Bien s’alimenter

Bien s'alimenter n’est pas toujours évident. Le plus important est de respecter un équilibre entre les dépenses énergétiques et les apports alimentaires, en donnant à l’organisme la bonne ration de protéines, lipides et glucides.

Nous sommes aujourd’hui tous plus ou moins au courant de la manière de procéder : privilégier les fruits et les légumes, consommer des protéines animales une fois par jour, un produit laitier et des glucides à chaque repas, privilégier l’utilisation des huiles végétales comme l’huile d’olive et limiter la consommation de beurre, de crème fraîche… Bref, il existe plein d’astuces pour se repérer et ne pas oublier (voir ci-dessous). Une astuce d’ailleurs toute simple à retenir : commencer à remplir son assiette de légumes avant d’y mettre la viande et les céréales et dérivés.

Pour finir, soumis au rythme trépidant de nos vies citadines, nous oublions parfois de respecter notre ratio en besoins alimentaires selon notre âge : en effet, pour bien fonctionner, notre organisme n’a pas les mêmes besoins énergétiques selon les individus et leur métabolisme.

Intrigué ? N’hésitez pas à consulter un spécialiste pour en savoir plus !