Insomnie ou pas ?

Beaucoup de problèmes de sommeil ne sont en fait pas des insomnies. Il existe, en effet, de multiples raisons de ne pas bien dormir, qui doivent être gérées avant de commencer à prendre un somnifère :

  • douleurs,
  • diminution normale et physiologique du nombre d’heures de sommeil avec l’âge,
  • siestes trop longues,
  • mauvaises conditions de sommeil : bruit, lumière, température de la chambre trop élevée,
  • problèmes médicaux obligeant à se lever la nuit - dépression qui perturbe le sommeil,

Les solutions naturelles à l’insomnie

Heureusement, des solutions naturelles existent : plantes (verveine, ortie, aubépine…), huiles essentielles (lavande, marjolaine, camomille…) homéopathie… sont autant de clés pour améliorer vos nuits sans risque pour votre santé.

Un usage ponctuel des somnifères

Il est néanmoins possible que vous ayez transitoirement des difficultés à vous endormir ou à maintenir le sommeil, sans qu’il n’y ait de cause bien déterminée à vos problèmes de sommeil. Stress au travail, décès d’un proche… sont autant de raisons de passer une mauvaise nuit. Dans ce cas, un somnifère peut vous être utile. Mais, attention : jamais de manière continue ! Au-delà de quatre semaines de prise quotidienne, une dépendance peut s’installer.

Dépendance et accoutumance

La majorité des somnifères font partie de la famille des benzodiazépines ou apparentés. Ces médicaments, lorsqu’ils sont pris quotidiennement pendant plusieurs mois, voire plusieurs années, peuvent provoquer :

  • une dépendance : on ne peut les arrêter sous peine d’avoir des symptômes de sevrage (anxiété, aggravation brutale de l’insomnie…) ;
  • une accoutumance, qui oblige à prendre des doses progressivement plus élevées pour maintenir un effet identique.

Par ailleurs, l’utilisation des somnifères s’accompagne d’une diminution de la vigilance durant la nuit, avec un risque plus grand de chute, en se levant, et donc de fractures.

Si les symptômes persistent, consultez un spécialiste et parlez-en à votre pharmacien !